
Après le choc remporté face au TP Mazembe, l’entraîneur du MC Alger Khaled Ben Yahia s’est exprimé en conférence de presse à propos des chances de qualification de son équipe au prochain tour de la Ligue des Champions. Sachant qu’une défaite des Young Africans, aujourd’hui, contre Al-Hilal qualifiera le Mouloudia en quarts de finale, le technicien tunisien affirme que tout n’est pas joué mais un grand pas vers la qualification est déjà réalisé.
«C’est un succès important qui nous permet de rester invisibles et qui nous permet aussi de confirmer notre point obtenu face à Al Hilal et je crois que ces trois points nous ouvrent grandes les portes de la qualification. Il reste un match et maintenant, il va falloir attendre le résultat des Young Africans et aussi bien se préparer pour notre ultime rencontre de ce groupe. Rien n’est joué mais on a fait un grand pas vers la qualification. Quant au public, il a été merveilleux, il a soutenu ses joueurs de bout en bout et j’étais vraiment très heureux de les constater aussi nombreux au stade, car leur présence transcende les joueurs », a-t-il notamment déclaré. Revenant sur le rendement de son jeune milieu de terrain, Menzela, appelé à remplacer la sortie de Zougrana pour blessure, le coach des Vert et Rouge dira : « Franchement, Menzela a prouvé qu’il mérite sa place du coup il me met en difficulté par rapport à mes choix. Son rendement fait de lui un élément très prometteur et surtout un potentiel titulaire. C’est le cas d’autres joueurs qu ont bien gagné des points dans cette rencontre. » Avant de clore son intervention, l’ancien capitaine d’équipe des Aigles de Carthage et de l’ES Tunis dira : « Je remercie les supporters, les dirigeants et les joueurs pour leur engagement tout au long de la partie. Je veux aussi rendre hommage au président Hadj Redjem pour son soutien indéfectible. Mes joueurs ont parfaitement appliqué les consignes. On a joué avec beaucoup de courage et d’intelligence face à un adversaire difficile et de qualité, venu avec l’intention de jouer les trouble-fêtes, car il n’avait rien à perdre. Ceci dit, je suis conscient qu’un grand travail reste à faire. Un calendrier difficile nous attend et sincèrement je crois en mon groupe. » Concernant justement, le match capital qui attend le MCA en Tanzanie notamment, après la surprenante victoire des Young Africans à Nouakchott contre Al Hilal (1-0), le coach mouloudéen dira tout simplement : « Maintenant, on n’a plus le choix, il faut aller chercher la qualification à Dar Essalam ».
L’arbitre Patrice Milazar inquiète les Mouloudéens
Le MC Alger connaît depuis lundi le nom de l’arbitre qui officiera le match décisif contre Young Africans en Ligue des champions africaine. Il s’agit du Mauricien Patrice Milazar que la commission d’arbitrage de la Confédération africaine de football (CAF) a désigné pour ce rendez-vous crucial pour la qualification aux 8es de finale de la compétition, prévu samedi (14h) à Dar es Salam. Un referee qui rappelle de bien mauvais souvenirs aux Mouloudéens. Et pour cause, lors du premier match de cette phase de groupes disputé le 26 novembre dernier à Lubumbashi face aux Congolais de TP Mazembe, ce même Patrice Milazar avait été coupable de plusieurs fautes d’appréciation qui ont été préjudiciables aux coéquipiers d’Ayoub Ghezala. Il avait, en effet, privé les Algérois d’un penalty flagrant suite à une faute évidente commise par un défenseur congolais sur Zakaria Naïdji en pleine surface de vérité. D’où les craintes dans le camp mouloudéen, où l’on redoute que le même scénario se reproduise ce samedi sur la pelouse du stade Benjamin-Mkapa de Dar es Salam.
Certes, le Mouloudia n’avait jusque-là émis aucune demande officielle pour récuser cet arbitre, mais les supporters n’ont pas manqué d’appeler la direction du club, via les réseaux sociaux, à contester un tel choix auprès de la CAF.
La méfiance des supporters algériens envers les arbitres du continent n’est pas nouvelle. Les compétitions africaines, qu’il s’agisse des clubs ou des sélections nationales, sont souvent marquées par des controverses arbitrales.
Sidou Samy