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Avec une équipe largement remaniée en raison des nombreux absents, l’Espagne a dominé la Géorgie (2-0) de la tête et des épaules, samedi, dans un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Les ressources de la Roja semblent inépuisables. Yérémi Pino (à droite), buteur contre la Géorgie. Tiens donc : on peut avoir des absents à la pelle, et quand même régaler son public, tout en maîtrisant son sujet de A à Z. Décimée par de nombreuses blessures, l’Espagne a surclassé la Géorgie (2-0) samedi, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Ces deux buts d’écart à l’issue de la rencontre sont même assez flatteurs pour les coéquipiers de Khvicha Kvaratskhelia, complètement déboussolés par la force de frappe ibérique pendant 90 minutes. Si tant est qu’il fallait encore le prouver, l’Espagne s’avance, à huit mois du début de la Coupe du monde 2026 – dont elle s’est rapprochée en confortant sa place de leader dans son groupe de qualification -, comme le principal favori de la compétition. Beaucoup de choses peuvent bien sûr se passer entre-temps, et ce ne sont pas forcément les plus beaux qui gagnent ce genre de tournoi, mais la machine espagnole tourne à plein régime. Même sans de nombreux éléments importants, forfait pour ce rassemblement (Dean Huijsen, Dani Carvajal, Rodri, Gavi, Dani Olmo, Fermin Lopez, Isco, Nico Williams, Lamine Yamal), les joueurs de Luis de la Fuente ont récité leur football face à ceux de Willy Sagnol, totalement impuissants. «Quand l’Espagne joue comme elle sait le faire, elle est sur une autre planète», a avoué le sélectionneur français de la Géorgie. Bilan des courses : 83% de possession pour la Roja, 754 passes réussies (92%) contre seulement 109 côté géorgien (63%), 24 tirs à 1, dix occasions nettes à zéro. Avec ce 2-0, l’Espagne pourrait presque s’estimer mal payée tant elle a surdominé son adversaire et récité son football. C’est la force de son identité de jeu retrouvée : qu’importent les joueurs qui intègrent cette équipe – Mikel Oyarzabal et Borja Iglesias sont loin d’être les meilleurs du monde à leur poste -, la sélection championne d’Europe en titre joue avec d’immuables certitudes. 

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