
Le CR Belouizdad connaît un début de saison crispé et cela se ressent sur l’entraîneur, Saed Ramovic qui a fait l’objet, le week-end dernier, de critiques sèches de la part du public. Saed Ramovic est déjà dans le dur.
Après une victoire, trois matchs nuls et une défaite en six journées, le technicien allemand commence désormais à sentir le vent de la contestation lui souffler à la nuque. Vendredi, à l’issue du match nul face au MB Rouisset (1-1), l’Allemand a entendu pour la première fois des supporters lui demander de s’en aller. Il faut dire qu’au-delà des résultats, même la manière laisse à désirer. C’est ce qui explique dans l’absolu le traitement dont a fait l’objet l’entraîneur en chef, pourtant jusqu’ici apprécié du public. Mais les mauvais résultats de ce début de saison, qui interviennent dans le prolongement de la défaite en finale de la Coupe d’Algérie face à l’USMA, ont provoqué cette bronca que Ramovic subit de plein fouet. Face à la presse, à la fin du match, le premier responsable de la barre technique du CRB a essayé de justifier le mauvais début de saison de son équipe pour le terrain. «Je pense qu’on a réalisé un match très correct contre un adversaire très solide qui carbure bien en ce début de championnat. Franchement, il y avait de la place pour la victoire mais c’est ça la loi du football. Si on ne marque pas, on encaisse », dira le coach du Chabab. Le technicien allemand s’est plaint que ses joueurs évoluent avec «la peur de se blesser». Si en interne, l’avenir de Saed Ramovic n’est pas concrètement menacé, il n’en demeure pas moins que cette situation ne plaît guère aux responsables et une réunion d’urgence n’est pas à écarter, nous a confié une source proche du CRB. En d’autres termes, si les résultats ne s’améliorent pas d’ici deux à trois journées, l’avenir de Ramovic sera tout simplement menacé. D’autant que Saed Ramovic est appelé à s’adapter à la situation en attendant la réouverture des stades Nelson-Mandela et le 5-Juillet, fermés pour travaux. Il était prévu en début de saison que le CRB exploite le stade Salem Mebrouki de Rouiba, mais la convention devant acter l’accord avec l’Office de cette enceinte et les autorités de cette ville, n’a pas été signée à ce jour. Notre source nous a révélé qu’au regard du retard prix, le club a décidé d’attendre la réouverture des stades Nelson-Mandela sous quinzaine. D’ici là, Ramovic est appelé de trouver des solutions.