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Les clubs de la Ligue 1-Mobilis n’ont jamais aussi bien payé leurs joueurs que cette saison. Pour preuve, la masse salariale des seize pensionnaires de l’élite a fait un bond de 57% par rapport à l’exercice écoulé.
En dépit des dettes colossales qui ont longtemps plombé les clubs de football, amenant la FAF à prêter de l’argent à certains, la saison dernière, pour éponger une partie de l’ardoise, le football algérien n’a jamais autant payé les joueurs et différents staffs que cette saison.
En effet, selon plusieurs sources d’information, la masse salariale des clubs professionnels a connu une hausse de 57% comparativement à l’exercice écoulé. Cet état de fait est expliqué en premier lieu par l’arrivée de sociétés publiques à la tête de la majorité des clubs, ce qui leur a conféré des ressources financières plus importantes. Dès lors, certains clubs se sont lancés dans une politique de recrutement visant à attirer les meilleurs joueurs disponibles sur le marché, moyennant parfois des sommes astronomiques.
Aujourd’hui, le constat est édifiant. La masse salariale des clubs de la Ligue 1 Mobilis serait passée en l’espace d’une saison de 43 milliards de centimes à 75 milliards par mois. Soit une hausse, nous le disions, de 57%. Selon les mêmes sources, le CRB, le MCO et l’USMA occuperaient dans l’ordre le top trois des clubs qui payent le plus ou le mieux, c’est selon, leurs joueurs avec 9,6 pour le premier, 9,2 pour le second  et 9 milliards pour le troisième chaque mois. 
Le MC Alger arrive, quant à lui, en quatrième position. Contrairement au trio de tête, il a plutôt fait baisser sa masse salariale à 7,2 milliards.  A contrario, le Paradou AC est fidèle à ses principes de club formateur. Il garde aussi sa qualité de club le moins dépensier avec une masse salariale mensuelle de 2,4 milliards. Ces chiffres concernent, il faut le préciser, les salaires des joueurs de l’équipe A et de la réserve, ainsi que les staffs techniques des deux paliers, tels que déclarés au niveau de la LFP.
Autrement dit, ils n’englobent pas les primes d’intéressement, primes de matches et autres avantages proposés à la signature. Des chiffres astronomiques, qui ne sont pas une exception algérienne dans le monde du football, mais dont une partie pourrait quand même servir, avec une gestion plus pérenne, à la construction d’infrastructures et à la formation.

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