
Dans un entretien pour L’Équipe, l’international algérien de l’Olympique de Marseille, Amine Gouiri s’est exprimé sur le récent choix de Rayan Cherki d’opter pour l’équipe de France. «C’est son choix. Il pouvait venir avec nous, mais c’est comme ça. Je le connais très bien, j’aurais été heureux de l’accueillir en sélection, mais on a des joueurs de qualité pour atteindre des objectifs élevés. Comment ça s’était passé pour moi ? Je me souviens de ma première année à Nice, la Fédération et Djamel Belmadi avaient contacté des gens de mon entourage. Pendant deux ans, ils ont échangé, mais ils attendaient plus que ça vienne de mon côté. » Longtemps considéré comme proche de Cherki, notamment pour leur passé commun au centre de formation de l’OL, Gouiri avait publiquement exprimé son souhait de le voir porter le maillot des Fennecs. Il incarne aujourd’hui une forme de sagesse et de maturité, refusant de nourrir rancune ou regret, et préférant mettre en avant la richesse du vivier algérien. Il a également profité de l’occasion pour revenir sur sa propre trajectoire. « Comment ça s’était passé pour moi ? Je me souviens de ma première année à Nice, la Fédération et Djamel Belmadi avaient contacté des gens de mon entourage. Pendant deux ans, ils ont échangé, mais ils attendaient plus que ça vienne de mon côté », a-t-il expliqué, évoquant un processus de réflexion long et personnel. En filigrane, c’est un message de confiance que Gouiri envoie à l’ensemble du peuple algérien. L’Algérie n’attend personne. Elle avance, avec ceux qui choisissent de s’engager pleinement. Et même si la porte reste ouverte, l’équipe nationale continue de se construire, fidèle à ses convictions et à son identité.