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Lynda Hamri offre une nouvelle médaille à l’Algérie aux Championnats du monde de Para-athlétisme qui se déroulent à New Delhi (Inde).

Lynda Hamri, spécialiste du saut en longueur (catégorie T12-déficience visuelle), s’est distinguée en montant sur la 3e marche du podium, synonyme de médaille de bronze. Avec un saut mesuré à 5,16 mètres, Hamri confirme son statut d’athlète de haut niveau et enrichit le palmarès algérien dans cette prestigieuse compétition mondiale. Durant un concours marqué par du haut niveau et une rude concurrence entre plusieurs athlètes potentielles médaillées, Hamri s’est imposée comme une des meilleures athlètes de cette spécialité. Outre Hamri, d’autres athlètes avaient pris part à d’autres épreuves programmées dans la matinée. Dans la finale du 400 mètres (T36), Fakherdine Thalaijia a terminé sa course en 4e place, avec un temps de 53 secondes et 75/100. Un résultat positif compte tenu de la qualité des autres concurrents. En dépit d’échouer au pied du podium Thalaijia a montré du potentiel. Ce qui est de bon augure pour l’avenir de l’athlète en prévision des jeux Paralympiques 2028 de Los Angeles. Pour sa part, Hamza Kais a été à son tour malheureux finaliste dans le lancer du poids (catégorie F53). Avec un jet de 6, 79 mètres, il s’est classé à la 6e position. Un rang qui n’enlève en rien le mérite de l’athlète qui a concurrencé avec une élite mondiale mieux préparée. Dans le 1500 mètres (T-12), Abdelhadi Bouzraa a terminé sa série des demi-finales en 4e place. Il a atteint la ligne d’arrivée  en 4 min, 18 secondes et 93/100, validant ainsi sa qualification pour la finale. Pour sa part, Mounia Guesmi a terminé les demi-finales du lancer de massue (catégorie F32) en 2e place, avec un jet de 22,34 mètres. Avec une 2e place, elle a pu réserver sa place en finale de ce concours. Avec quatre médailles jusqu’à présent, les représentants de notre handisport continuent de procurer joie et fierté. Face à une panoplie de champions et championnes, notre élite arrive à chaque fois à montrer un visage séduisante avec de la détermination et une volonté d’acier. Pourtant, cette édition des championnats du monde réunit les meilleurs de chaque spécialité, qui travaillent sous la coupe de comités olympiques paralympiques. De ce fait, les résultats qui sont déjà obtenus, doivent une fois de plus pousser les autorités sportives à revoir à la hausse le budget de la FAH en guise d’encouragement et de reconnaissance.

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