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Le Marriott au Caire abritera demain (12 mars 2025) l’assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF) pour élire, ou renouveler partiellement, le comité exécutif de l’instance et les représentants africains à la FIFA.

Le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, est depuis lundi au Caire pour prendre part aux travaux de la 14e Assemblée Générale extraordinaire élective de la Confédération africaine de football (CAF), qui se tiendra aujourd’hui dans la capitale égyptienne, a indiqué l’instance fédérale sur son site officiel. Accompagné du Secrétaire Général de la FAF, Nadir Bouzenad, le premier responsable de l’instance fédérale aura des rencontres avec ses homologues africains et participera à d’autres activités et réunions au cours de cette visite au Caire, selon la même source.
Avant l’Assemblée générale extraordinaire, la CAF a mené plusieurs activités dont des réunions lundi des unions zonales de la CAF et un match amical réunissant des officiels de la CAF et des légendes du football africain dans la soirée. Ce mardi, le Comité Exécutif de la CAF (COMEX), tiendra une réunion pour discuter des progrès et de l’avenir du football africain. Pour rappel, le président de la CAF, Patrice Motsepe, va briguer un deuxième mandat à la tête de l’instance continentale, à l’occasion des élections prévues ce mercredi 12 mars 2025. Motsepe (62 ans) avait été élu à la tête de la CAF le 12 mars 2021, par acclamation, lors de la 43e assemblée générale de l’instance africaine, alors qu’il était candidat unique. Le propriétaire du club sud-africain de Mamelodi Sundowns, avait succédé au Malgache Ahmad Ahmad, suspendu de ses fonctions à l’été 2019, avant la fin de son mandat pour des « violations éthiques ». Seul candidat pour la région Afrique du Nord (UNAF) depuis le retrait du Tunisien Hussein Jenayeh, Walid Sadi a désormais la voie toute tracée pour obtenir un siège au Bureau exécutif de la CAF par acclamation.
La présence du président de la FAF à cette AGEx s’inscrit dans le cadre du renouvellement du Comité exécutif de la CAF, dont la moitié des membres doivent être remplacés. Le renouvellement partiel du Comex devrait déboucher sur l’arrivée de nouvelles têtes et le départ de ceux qui ont accompli leur mandat (4 ans) et qui seront remplacés par de nouveaux membres. Samuel Etoo (Cameroun), réhabilité in extremis par le TAS de Lausanne aura fort à faire pour briser le cercle dressé autour de sa candidature. L’autre enjeu de la journée sera la course aux postes de représentants de la CAF au sein de la FIFA.

Le grand retour de la diplomatie sportive algérienne

Ils sont 11 sur la ligne de départ pour 5 places au soleil. Djibrilla Hima Hamidou (Niger), Ahmed Yahya (Mauritanie), Augustin Senghor (Sénégal), Mamatou Touré (Mali), Mathurin De Chacus (Bénin), Souleiman Wabéri (Djibouti), Idriss Diallo (Côte d’Ivoire), Amaju Pinnick (Nigeria), Fouzi Lekjaa (Maroc), Hani Abo Rida (Egypte), Andrew Kamanga (Zambie) et 3 candidates féminines pour une seule place ; Isha Johanssen (Sierra Leone), Lydia Nsekera (Burundi), Kanizat Ibrahim (Comores).
Les 11 hommes et 3 femmes se disputeront 6 places à la FIFA. La partie s’annonce difficile pour tous même si quelques-uns semblent partir avec un petit avantage à l’instar de Lekjaa et Yahia. La nomination de Sadi au poste de ministre des Sports, il y a de cela quatre mois, renforce ainsi son influence dans le domaine sportif national et continental. Attendu depuis sept longues années, soit depuis la fin du mandat de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua en 2017, ce retour en force de l’Algérie dans cette instance continentale intervient après une série de victoires de la diplomatie sportive nationale.
La dernière en date est la réhabilitation par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, de l’entraîneur algérien, Adel Amrouche, qui avait été lourdement sanctionné par la CAF (8 matchs de suspension et une amende de 10.000 dollars) pour avoir dénoncé ouvertement la fédération marocaine de football d’être la «décideuse»  au sein de la confédération africaine et de «choisir même les arbitres». Quelques jours plus tôt, ce même TAS de Lausanne avait donné gain de cause à la FAF et à l’USMA dans l’affaire des «maillots litigieux» sur lesquels figure une fausse carte géographique du Maroc intégrant le Sahara occidental, non sans administrer une sévère mise en garde aux instances sportives marocaines pour avoir mélangé l’esprit sportif à une propagande néocoloniale.

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