
L’Atlético n’a pas failli à sa réputation à Montjuïc ce samedi soir. Dans le choc au sommet de la 18e journée de Liga, les Colchoneros ont renversé le Barça dans les derniers instants de la rencontre grâce à Alexander Sorloth (90+6e), après avoir essuyé les assauts des Catalans pendant plus d’une heure et demie. Ils doublent le Barça en tête de la Liga et sont désormais seul leader.
Les Colchoneros ont braqué les Blaugrana. L’Atlético de Madrid a réalisé un incroyable hold-up sur la pelouse du FC Barcelone, samedi, dans le grand choc au sommet de la 18e journée de Liga (1-2). Les Barcelonais ont très largement dominé et ouvert le score par Pedri (30e). Ils ont cependant subi l’égalisation de Rodrigo de Paul (60e) puis le but victorieux d’Alexander Sorloth in extremis sur deux contre-attaques fatales (90e+6).
Les Madrilènes s’emparent de la place de leader. Même Diego Simeone avait du mal à y croire. Si la forme récente des deux équipes était clairement en faveur des Colchoneros, le début de match s’est révélé bien différent. Les Blaugrana ont entamé les débats de manière très entreprenante et étouffé leurs adversaires dans le premier quart d’heure. Les Madrilènes ont repoussé plusieurs ballons bouillants dans la surface de Jan Oblak sans réussir à relancer proprement et n’ont fait que subir. Pedri, Gavi et Fermin Lopez ont apporté vivacité, qualité technique et mobilité à un Barça nettement supérieur.
Raphinha, lui, a créé des brèches sur la droite pendant que Robert Lewandowski était un danger constant dans l’axe. Si Clément Lenglet, Jose Maria Gimenez et les autres se sont accrochés, Pedri a ouvert le score d’une percée en venant de la gauche avec un joli relais de Gavi avant d’ajuster Oblak (1-0, 30e). Raphinha a encore fait souffrir Javi Galan tant qu’il a pu.
Connor Gallagher est venu en aide à son arrière gauche mais a surtout subi un petit pont de la part du Brésilien ou un délicieux crochet de Jules Koundé. Le Barça a cependant légèrement levé le pied au lieu de chercher à punir son adversaire, tout heureux d’atteindre la pause avec un petit but de retard sans avoir décoché un seul tir. A la reprise, Oblak s’est imposé face à Fermin et a permis à l’Atlético de garder espoir. Gimenez s’est blessé et a dû céder sa place à Axel Witsel (52e), qui a peiné à entrer dans le match avant de se mettre au niveau devant un Barça encore tranchant mais pas assez réaliste. Raphinha a vu son lob face à Oblak finir sur la transversale (57e).
De Paul, lui, a parfaitement conclu le contre emmené par Julian Alvarez sur la gauche et égalisé avec précision (1-1, 60e). Hansi Flick a lancé Ferran Torres et Dani Olmo (64e) mais les deux joueurs n’ont pas apporté suffisamment dans une dernière demi-heure pourtant en forme d’attaque-défense. Lewandowski, lui, pourrra regretter son incroyable reprise manquée seul aux six mètres (76e). Oblak a ensuite résisté à Raphinha (87e) puis Pedri (88e) et l’Atlético a tenu bon. Antoine Griezmann n’a pas du tout pesé mais les visiteurs ont réussi à frapper sur le fil avec De Paul qui a mis sur orbite Nahuel Molina pour un centre idéalement repris par Sorloth et un but synonyme de victoire inespérée (1-2, 90e+6).
Les Colchoneros battent enfin les Blaugrana après cinq défaites de suite. Une fois qu’il aura réalisé, Simeone pourra savourer et se féliciter car il a lancé le passeur et l’auteur du but fatal en cours de match. El Cholo gagne pour la première fois chez le Barça avec un style qui lui convient tout à fait.